Le gouvernement promet une liste officielle des perturbateurs endocriniens en 2020 La deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens insiste sur la recherche et l’information au public. Des VLEP pourraient être instaurées pour certaines substances. « Guider l’action de l’industrie pour substituer et protéger » est aussi prévu, mais sans mesure incitative concrète pour le moment. Bisphénols, phtalates, parabènes, éthers de glycol, retardateurs de flamme… ces cancérigènes ou perturbateurs endocriniens sont présents dans l’organisme de tous les Français. Une étude de Santé publique France, qui s’intéresse à 70 biomarqueurs, le prouve avec un échantillon représentatif d’environ 3 600 personnes (voir remarque). Elle a été publiée le 3 septembre. Cetteétude montre, pour la première fois à travers un si large échantillon, que les polluants du quotidien, parmi lesquels des perturbateurs endocriniens, sont présents dans l’organisme de tous les Français. Les niveaux d’imprégnation mesurés sont comparables à ceux d’autres études menées à l’étranger. Des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants. Les expositions sont multiples : alimentation, cosmétiques, faible aération du logement…. »Grâce à cette étude, nous allons enfin suivre l’imprégnation« , positive Agnès Buzyn. Le même jour, les ministres de la Santé et de l’Environnement ont lancé la deuxième stratégie nationale sur les […]