Le mal de dos, à l’origine de 30 % des arrêts de travail de longue durée, coûte cher aux employeurs. L’assurance maladie lance une campagne pour les sensibiliser et les inciter à faire de la prévention. De nouveaux équipements mais aussi l’organisation du travail permettent de réduire les risques.
« Le mal de dos est perçu comme une fatalité, on entend que cela fait partie du métier, mais non, on peut agir« , scande Marine Jeantet, directrice des risques professionnels de la Cnam (caisse nationale d’assurance maladie). Après une sensibilisation auprès du grand public et des professionnels de santé, la caisse a lancé son deuxième volet de la campagne de prévention des lombalgies, cette fois-ci auprès des employeurs, le 6 novembre 2018 (voir encadré).
« La lombalgie est l’une des principales causes de désinsertion, c’est un enjeu de santé publique« , argue Marine Jeantet en conférence de presse. D’après les chiffres avancés, deux tiers des Français en ont déjà souffert, en souffrent ou en souffriront. La plupart du temps, le mal de dos entraîne des arrêts répétitifs de courte durée, mais dans 7 % des cas, la maladie devient chronique et conduit à des arrêts de plus de six mois. La maladie concerne 30 % de ces arrêts de longue durée.
La cause du mal de dos peut être professionnelle. La lombalgie est à l’origine de 20 % des accidents de travail. Conséquence : elle coûte un milliard d’euros aux entreprises, via leurs cotisations AT-MP. Et encore, n’y sont pas comptabilisés les arrêts maladie classiques, sans reconnaissance d’accident du travail ou maladie professionnelle (qui reviennent à la branche générale) et tous les coûts indirects, liés à la désorganisation par exemple. D’après la caisse, en 2017, le mal de dos lié au travail a entraîné 12,2 millions de journées de travail perdues.
Le document Unique doit vous permettre d’identifier les situations à risques et vous permettra de faire ensuite appel au processus de financement adapté.
La société ADDI6 reste à votre disposition pour toute question …