L’enquête de l’ADEME met en lumière une certaine ambivalence chez les Français concernant la fiscalité environnementale. D’un côté, ils reconnaissent la nécessité d’investir davantage pour lutter contre le changement climatique et soutiennent l’idée de règles collectives pour protéger l’environnement. De l’autre, ils sont réticents à payer plus d’impôts, surtout dans un contexte de crise du pouvoir d’achat.
Les principaux points à retenir sont les suivants :
- Conscience des enjeux : Les Français sont conscients de l’urgence climatique et de la nécessité d’agir.
- Réticence à payer plus : La crise du pouvoir d’achat impacte leur volonté de contribuer financièrement, même pour l’environnement.
- Justice fiscale : Ils souhaitent une fiscalité plus juste, avec une pression accrue sur les plus riches et les entreprises.
- Conditions d’acceptation : L’acceptation de la fiscalité environnementale est conditionnée par une utilisation transparente des fonds et des investissements concrets dans la transition écologique.
En résumé, les Français sont partagés entre leur volonté de protéger l’environnement et leur souci de leur pouvoir d’achat. Pour que la fiscalité environnementale soit mieux acceptée, il est essentiel de mettre en place des mesures de justice fiscale et de communiquer de manière transparente sur l’utilisation des fonds collectés.